Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

"Je ne veux parler que de cinéma, pourquoi parler d’autre chose ?"

31 août 2012

Changement d'adresse !

Ce blog se refait une beauté et change d'adresse !

Pour continuer de voir mes critiques des films à l'affiche et des sorties DVD ... mais aussi avoir des news ciné et des critiques des classiques du 7ème art : c'est par ici :

 

=> http://masemainecinema.wordpress.com/

 

Publicité
Publicité
28 août 2012

Le DVD de la semaine : "Detachment"

Depuis son « American History X », Tony Kaye se fait rare. Après quelques films mineurs, il revient avec « Detachment » sortit en début d’année dans notre pays. « Detachment » a reçu de nombreux prix comme le « Prix de la révélation Cartier » et le « Prix de la critique internationale » au Festival du Cinéma Américain de Deauville 2011, ou encore le « Prix de la meilleure contribution artistique » au Festival international du film de Tokyo 2011. Malheureusement, le film ne fût pas un gros succès, la faute au distributeur très peu nombreux à avoir diffusé le film dans les salles de cinéma. La sortie DVD du film est l’occasion de (re)découvrir « Detachment ».

Henry Barthes est un professeur remplaçant. Il est assigné pendant trois semaines dans un lycée difficile de la banlieue new-yorkaise. Lui qui s’efforce de toujours prendre ses distances va voir sa vie bouleversée par son passage dans cet établissement ...

Ma crainte, avant de voir ce film, était la ressemblance qu’il pouvait y avoir avec le chef-d’œuvre de Peter Weir, « Le cercle des poètes disparus », et quel soulagement lorsque j’ai compris que les deux films n’avaient rien en communs. Dès le début, Tony Kaye classe son film dans un genre à part. Une citation d’Albert Camus apparait : « And never have I felt so deeply at one and the same time so detached from myself and so present in the world », et est suivit de confessions. Ces confessions sont celles de  professeurs, de vrais professeurs sur leur travail, leurs élèves, sur ce qu’ils ressentent, … A cela s’ajoute la confession du professeur joué pas Adrien Brody, qui elle est fictive. Tout cela donne cinq minutes poignantes. Puis le film va nous narrer cette histoire d’un professeur remplaçant qui arrive dans un lycée en difficulté. Tony Kaye aborde avec « Detachment », les différents conflits auxquels les professeurs font face, mais aussi les différents conflits dont les élèves font faces. On se retrouve, en quelque sorte, avec un jeu de miroir entre les deux. Les acteurs du film sont brillants, les premiers rôles comme les seconds ! Adrien Brody est tout en pudeur, dans ce rôle de Henry Barthes qui est détaché de toute émotion durant ses cours, car sinon il ne tiendrait pas une semaine. Quand aux prestations de Lucy Liu, James Caan ou encore Marcia Gay Harden dans des seconds rôles : ils sont tout aussi remarquable. Mais la grosse surprise du casting est Betty Kaye, la fille de Tony Kaye, qui joue une élève de Henry Barthes et qui livre une interprétation juste et touchante. Cela ne m’étonnerait guère qu’on entende parler d’elle dans un futur proche. Mais là où le film de Tony Kaye n’est pas très malin, c’est qu’il va se perdre dans une multitude d’histoires secondaires, qui ne font qu’encombrer l’histoire principale : celle d’un professeur remplaçant qui va essayer de « guider » ses élèves en difficultés. D’ailleurs, les scènes les plus poignantes sont celles des cours, où il y a à la fois une certaine confrontation entre professeur et élèves, et à la fois une certaine compréhension des uns envers les autres. Dommage de ne pas avoir accordé plus de temps à ces scènes …

« Detachment » est un film à la mise en scène quasi-parfaite mais au scénario inégal. Cependant, je me réjouis du retour de Tony Kaye, et je m’en réjouis encore plus en sachant qu’il travaille déjà à un nouveau film : « Attachment », qui n’aura rien à voir avec « Detachment » ! En attendant, vous pouvez (re)découvrir « Detachment » en DVD depuis le 28 août 2012.

Detachment. De Tony Kaye. Avec Adrien Brody, Marcia Gay Harden, James Caan, Lucy Liu, William L. Petersen, Tim Blake Nelson, Christina Hendricks, …

Sortie DVD le 28 août 2012.

                                          Detachment

25 août 2012

"Expendables 2 : unité spéciale"

En 2010, Sylvester Stallone réunissait devant sa caméra une équipe de gros bras avec entre autres Jason Statham, Jet Li, Dolph Lundgren, Bruce Willis et lui-même. Fort de son succès au box-office, « Expendables : unité spéciale » aura le droit à une suite avec encore plus de « bad-ass » ! C’est ainsi que « Expendables 2 : unité spéciale » vît le jour en 2012. Stallone passe la caméra à Simon West, et les noms de Jean-Claude Van Damme, Chuck Norris, Arnold Schwarzenegger ou Liam Hemsworth sont rajoutés au reste du casting. On pouvait découvrir ce film le 22 août 2012 dans nos salles obscures.

Barney Ross a une dette envers Mr. Church, et va devoir lui rendre un service. C’est ainsi qu’il se retrouve lui et son équipe à la recherche d’un avion qui s’est écrasé et qui contenait une chose que veut Mr. Church. L’opération ne se passe pas comme prévu et l’un des leurs meurt. Les Expendables décident alors de venger leur ami et de retrouver l’homme qui l’a tué, un certain Jean Vilain …

Ce qui est sur avec « Expendables 2 : unité spéciale », c’est qu’il n’y a pas erreur sur la marchandise. Les bandes-annonces nous promettaient un bon film de bourrins avec la « dream team » du cinéma des années 90 : et c’est le cas ! Alors oui, le scénario tient sur deux lignes et est tout simplement nul, mais on ne va pas voir ce film en attendant un scénario à la « Inception » ! La réalisation dans les mains de Simon West, réalisateur des « Ailes de l’enfer » et de « Lara Croft : Tomb Raider », est efficace. Là où celle de Stallone était parfois saccadée et un peu floue, celle de West est fluide et rend les scènes d’actions agréables à l’œil. En plus des scènes d’actions ahurissantes, le film est bourré d’humour ! Les acteurs se vannent un à un à l’écran, pour notre plus grand bonheur. Ils vont même jusqu’à se piquer les répliques cultes des uns et des autres, voir Arnold Schwarzenegger proclamer « Yippee-ki-yay » est juste jouissif ! Le grand méchant du film, Jean Vilain, joué par Jean-Claude Van Damme est parfait. Le personnage instaure une véritable menace pour l’équipe de « bad-ass ». La bonne énergie des acteurs, qui sont amis à la vie, se voient à l’écran et se partagent avec nous. On passe un très bon moment. C’était le but. C’est réussi.

« Expendables 2 : unité spéciale » est un bon gros film de « bad-ass » comme je les aime, réunissant la crème de la crème du cinéma d’action des années 90. Le petit plaisir coupable de ces fins de vacances ! … En plus de cela, on parle déjà d’un « Expendables 3 » avec de nouvelles têtes comme Nicolas Cage, Wesley Snipes, Clint Eastwood, Jackie Chan, ou encore Antonio Banderas ! Bien sur ces informations sont à prendre avec des pincettes et demande d’être confirmées par la production … mais il faut avouer que tout cela est alléchant ! Affaire à suivre …

Expendables 2 : unité spéciale. De Simon West. Avec Sylvester Stallone, Jason Statham, Bruce Willis, Chuck Norris, Arnold Schwarzenegger, Jean-Claude Van Damme, Jet Li, Dolph Lundgren, Liam Hemsworth, …

Sortie le 22 août 2012.

                                            Expendables 2

25 août 2012

"Du vent dans mes mollets"

Cinq après son dernier film, « La tête de Maman », Carine Tardieu revient dans les salles obscures et nous dévoile son nouveau film : « Du vent dans mes mollets ». Elle adapte ici la bande-dessinée et le roman éponyme de Raphaële Moussafir, et réunit devant sa caméra Denis Podalydès, Agnès Jaoui, et Isabelle Carré, entre autres. On pouvait découvrir ce nouveau film le 22 août 2012 dans nos cinémas.

Prise en sandwich entre des parents qui la gavent d'amour et de boulettes, Rachel, 9 ans, compte les minutes qui la séparent de la liberté. Jusqu'au jour où son chemin croise celui de l’intrépide Valérie …

Souvent, le générique d’un film en dit beaucoup sur ce qui va nous attendre. Avec « Du vent dans mes mollets », on a le droit à un générique animé où l’on nous narre la vie de Rachel jusqu’à ses neuf ans, le tout avec humour. Ça commençait bien, et ça va continuer tout au long du film. Catherine Tardieu nous plonge dans les années 80 et dans la vie de cette famille, assez particulière. Elle dresse un portrait intelligent de l’enfance et de ses déboires, par le biais de l’humour. L’humour, même vulgaire, est toujours fin et efficace, je ne compte plus le nombre de fous rires que j’ai eu en regardant ce film ! Denis Podalydès et Agnès Jaoui forment un couple de parents hilarants ! Lui dans le rôle du père un peu dans la lune et elle dans le rôle de la mère-poule incapable de lâcher sa fille. Ils livrent, encore une fois, tous les deux une performance d’acteurs incroyables. Isabelle Carré apporte, à la distribution du film, une certaine fraicheur. Mais ceux qui m’ont le plus marqué ce sont les deux jeunes actrices qui jouent Rachel et Valérie : Juliette Gombert et Anna Lemarchand. Elles sont pleines de sincérité, d’innocence et d’une certaine complicité, lorsqu’elles se retrouvent toutes les deux à l’écran, que cela en devient touchant. Le coté « eighties », du film, en est pour beaucoup dans sa réussite, créant un décalage avec notre époque et nos mœurs. Le film n’aurait pas été aussi réussi s’il s’était déroulé de nos jours. Les dernières quinze minutes, très émouvantes, portent le film bien plus haut qu’au simple rang de comédie. J’ai été conquis, tout simplement.

« Du vent dans mes mollets » est une comédie pétillante apportant un vent frais au cinéma français, ça fait du bien ! Ce film est un délice, à déguster sans hésitation.

Du vent dans mes mollets. De Catherine Tardieu. Avec Agnès Jaoui, Denis Podalydès, Isabelle Carré, Juliette Gombert, Anna Lemarchand, Judith Magre, …

Sortie le 22 août 2012.

                                      Du vent dans mes mollets

23 août 2012

Le DVD de la semaine : "Lascars", le coup de coeur série de l'été

Cette semaine, à défaut d’avoir de bonnes sorties DVD (soit les films ne sont pas terribles, soit je ne les aie pas vus …), je reviens sur la sortie DVD d’une création originale Canal +. Diffusé cet été sur la chaine, « Lascars » est l’adaptation « live » de la série d’animation éponyme crée en 2000 et diffusé sur Canal +.

Jo, Polo, Malik et Barkette sont d’inséparables potes, qui ont grandi ensemble et vivent dans le même quartier. Les parents de Jo déménagent au bled et lui laisse leur 5 pièces. La « good life » peut commencer pour ces lascars …

Canal + est réputé pour la qualité de ses « créations originales » et « Lascars » ne déroge pas à la règle. L’univers du dessin-animé est assez bien retranscrit, tout en étant différent et singulier en créant des personnages originaux. La première saison comprend douze épisodes d’environ treize minutes. Le format court permet une certaine légèreté à la série : c’est court, c’est fun, ça ne se prend pas au sérieux, et c’est drôle ! Les quatre jeunes acteurs se débrouillent très bien et apporte une énergie à la série. Mention spéciale à Issa Doumbia, qui joue Barkette, un « lascars geek, avec un coté bisounours » très attachant. Chacune de ses répliques est à mourir de rire ! La réalisation de Tristan Aurouet est efficace et crée un style propre à la série. Quand aux scénarios, qui sont signés par les créateurs du dessin-animé, ils sont pleins d’originalité et abordent des thèmes aussi universel que les filles, la bouffe, les potes, la banlieue, … Malgré un ou deux épisodes un peu mou par rapport aux autres, la série garde une bonne humeur tout au long de la saison. Une seule pensée à la fin : Vite la saison 2 !

« Lascars » est une création originale de Canal +, efficace et fun : parfait pour les vacances ! On se retrouve à enchainer les épisodes un à un. En ces temps où les séries françaises se font bouffer par les séries américaines, « Lascars » s’impose comme une réussite ! Si comme moi, vous n’êtes pas abonné Canal + et donc n’avait pas pu voir cette série à sa diffusion, procurez-vous le DVD. Vous ne le regretterez pas.

Lascars, création originale Canal +. Avec Alexandre Achdjian, Issa Doumbia, Pablo Pauly, Nassim Si Ahmed, Marie-Ange Casta …

Sortie DVD le 7 août 2012.

                                           Lascars

Publicité
Publicité
21 août 2012

"Magic Mike"

Alors que le récent « Piégée », sortie dans les salles françaises le 11 juillet 2012, est à peine enlevé de l’affiche, un autre film de Steven Soderbergh débarque au cinéma : « Magic Mike ». C’est sur le tournage de « Piégée » que Steven Soderbergh rencontra Channing Tatum, qui a un petit rôle dans le film, et que ce dernier lui parla de son passé de strip-teaseur. Il n’en fallait pas plus pour intéresser Steven Soderbergh qui voit un excellent potentiel cinématographique dans son histoire. C’est ainsi que l’on peut découvrir « Magic Mike », basé donc sur la vie de Channing Tatum, en salles depuis le 15 août 2012. 

Mike a trente ans et multiplie les boulots. Il est couvreur, veut monter sa boite de meubles customisés, mais la nuit Mike se transforme en Magic Mike dans un club de strip-tease. Lorsqu’il rencontre Adam, un jeune garçon un peu perdu qui a besoin d’argent, il n’hésite pas à le prendre sous son aile et lui faire intégrer le club. Mais la sœur d’Adam ne voit pas d’un bon œil ses nouvelles activités nocturnes et se confronte avec Mike …

Avec un tel sujet et en sachant que Steven Soderbergh était derrière la caméra, on pouvait s’attendre au meilleur comme au pire. Je m’attendais au pire et je me trompais. Steven Soderbergh ne tombe pas dans le principal piège du film, qui consistait à nous livrer une heure et quarante minutes de strip-tease avec des gros plans sur les muscles et les popotins de ces messieurs. Au contraire, il va beaucoup plus s’intéresser aux visages et expressions de ses personnages et en cela c’est une qualité. Channing Tatum excelle dans le rôle de ce trentenaire strip-teaseur, décidément l’année 2012 est son année ! Toute l’équipe de strip-teaseurs est fort sympathique, apportant une bonne dose d’humour au film. Quand à Matthew McConaughey, il est remarquable dans le rôle du gérant de la boîte et livre une performance d’un homme, mi-mégalo/mi-fou, qui restera dans les mémoires ! Malgré tous ces bons cotés, « Magic Mike » réserve aussi son lot de défauts. Le plus gros reproche que j’aurais à faire est concernant la « love-story » entre la sœur d’Adam et Mike : elle est convenue, attendue et n’apporte pas grand-chose au film. Sans cette histoire, « Magic Mike » serait meilleur. Autre petit bémol, je trouve que Steven Soderbergh ne va pas assez loin dans la psychologie de ses personnages, seul Adam et Mike sont suffisamment traités, mais les autres non, malheureusement. Bon après, Steven Soderbergh a préféré mettre en avant le divertissement, et là encore c’est une réussite. Il s’amuse à filmer ces strip-teaseurs sous tous les angles, avec des chorégraphies très soignées. D’ailleurs ces minutes de show (très drôles qui plus est), parsemées un peu partout dans le film, feront le bonheur des demoiselles (attention les yeux !).

Avec « Magic Mike », Steven Soderbergh nous livre un show très agréable. Alors, certes, ce n’est pas son meilleur film, mais à aucun moment « Magic Mike » n’en a la prétention. C’est avant tout un divertissement, et ça marche !

Magic Mike. De Steven Soderbergh. Avec Channing Tatum, Alex Pettyfer, Matthew McConaughey, Joe Manganiello, Matthew Bomer, Kevin Nash, Adam Rodriguez, …

Sortie le 15 août 2012.

                                     Magic Mike

21 août 2012

"Jusqu'à ce que la fin du monde nous sépare"

Lorene Scafaria, qui n’avait jusqu'alors qu’écrit des scénarios pour les autres, passe derrière la caméra et met en scène son propre scénario : « Jusqu’à ce que la fin du monde nous sépare ». Cette comédie-romantique sur fond d’apocalypse réunit devant la caméra Steve Carell, habitué au genre, et Keira Knightley, devenue célèbre grâce à son rôle dans la trilogie « Pirates des Caraïbes ». Le film sortait dans nos salles obscures le 8 août 2012.

Il ne reste que trois semaines avant la fin du monde, la faute à un astéroïde qui arrive sur Terre. C’est ainsi que Dodge, après que sa femme l’ait quitté, se lance à la recherche de son amour de jeunesse. Entrainant avec lui sa voisine Penny, un petit peu hystérique, il part sur la route … Mais les choses ne se passent pas comme prévu.

Le film commence avec un couple dans une voiture. Ils écoutent la radio. Un journaliste explique qu’il ne reste plus que trois semaines à vivre aux habitants de la Terre avant qu’un astéroïde ne les écrase tous, et ajoute à cela qu’il continuera quand même de passer toutes les musiques que les auditeurs aiment. « Wouldn’t it be nice » des Beach Boys est lancé. La femme sort de la voiture et part en courant. Cette scène d’introduction est parfaite et promettait un film avec ce ton si particulier et cet humour si raffiné, et c’est le cas, durant les quarante premières minutes du film. On y découvre un Steve Carell dans le rôle d’un quadragénaire complètement dépassé par les évènements, et une Keira Knightley complètement timbrée mais terriblement attendrissante. Les gags à l’humour fin et original s’enchainent, les seconds rôles tous aussi drôles les uns que les autres croisent un à un la route de Dodge et Penny. Tout cela était très prometteur pour la suite ! Mais après quarante minutes brillantes d’ingéniosité et d’originalité, le film tombe dans le convenu et ne me procure plus la moindre surprise ou rire. Un fossé sépare ces deux parties du film, j’avais l’impression que le scénario avait été écrit en deux parties par deux personnes différentes. Bref, tout ceci est vraiment dommage. Je suis ressorti de la salle déçu, et en colère car le début m’avait vraiment emballé !  Le mélange comédie/apocalypse était pourtant une bonne idée et fonctionne très bien tout au long du début du film. A choisir la facilité, Lorene Scafaria a tué son film.

« Jusqu’à ce que la fin du monde nous sépare » est une vraie déception. J’aurais aimé que tout le film soit dans le même ton que la scène d’introduction. Un film brillant au début mais désespérant à la fin.

Jusqu’à ce que la fin du monde nous sépare. De Lorene Scafaria. Avec Steve Carell, Keira Knightley, William Petersen, Adam Brody, Martin Sheen, Patton Oswalt, Melanie Lynskey, …

Sortie le 8 août 2012.

                                      Jusqu'à ce que la fin du monde nous sépare

21 août 2012

"A coeur ouvert"

Marion Laine, réalisatrice française, nous offre son nouveau film : « A cœur ouvert ». On retrouve devant sa caméra Edgar Ramírez et Juliette Binoche. Son film est l’adaptation du livre « Remonter l’Orénoque » de Mathias Enard, publié en 2005. On pouvait découvrir « A cœur ouvert » le 8 août 2012, dans nos salles de cinéma.

Mila et Javier sont un couple. Ils travaillent tous les deux comme chirurgiens dans le même hôpital. Mila a tendance à cacher des choses à son mari. Javier a un fort penchant pour l’alcool. Le jour où Mila tombe enceinte, l’équilibre du couple explose …

« A cœur ouvert », c’est l’histoire d’une passion entre deux êtres qui sont en éternel conflit. Voilà comment je résumerais le nouveau film de Marion Laine. Le film nous montre, ainsi, l’évolution de ces deux personnages, de ces deux égos qui ne lâcheront rien face à l’autre, mais qui ne peuvent s’empêcher de s’aimer. Le film a quelque défaut scénaristique, qui le font un peu tourner en rond vers le milieu du film, mais « A cœur ouvert » repose entièrement sur le couple que forment à l’écran Edgar Ramírez et Juliette Binoche. La performance de ces deux acteurs crève l’écran et donne tout son intérêt au film. Marion Laine film ses deux personnages comme deux animaux, livrant, ainsi, des plans magnifiques. Ce film nous offre aussi certains moments très poétiques. « A cœur ouvert » est un film qui surprend, et je vous laisse le découvrir par vous-même !

Avec « A cœur ouvert », Marion Laine nous livre un film qui trouve toute sa puissance dans le duo d’acteurs principaux. Edgar Ramírez et Juliette Binoche n’ont jamais été aussi bons. Une belle surprise !

A cœur ouvert. De Marion Laine. Avec Juliette Binoche, Edgar Ramírez, Hippolyte Girardot, Bernard Verley, Amandine Dewasmes, Romain Rondeau, …

Sortie le 8 août 2012.

                                  A coeur ouvert

15 août 2012

Le DVD de la semaine : "Hunger Games"

Après la fin de la saga « Harry Potter » au cinéma, et celle de « Twilight » qui ne saurait tarder, Hollywood est à la recherche d’une nouvelle poule aux œufs d’or. En 2008 paraissait le premier roman d’une trilogie signée Suzanne Collins : Hunger Games. Véritable best-seller, au près des adolescents notamment, il n’en fallait pas plus à Hollywood pour commencer à s’intéresser à une possible adaptation cinématographique. C’est le studio Lionsgates qui accède aux droits. Gary Ross est chargé de la réalisation, tandis que Jennifer Lawrence prêtera ses traits à l’héroïne des romans, Katniss Everdeen. Le film sortait dans nos salles françaises le 21 mars 2012, et eut un beau succès au box-office. La suite est d’ailleurs en préparation, pour une sortie prévue le 27 novembre 2013. En attendant pour voir ou revoir « Hunger Games », vous pouvez vous procurer le DVD qui sort le 18 août 2012.

Le Capitole, capitale de la nation de Panem, oblige tous les ans chacun des douze districts à envoyer une fille et un garçon au Hunger Games. Les Hunger Games est un évènement télévisuel où les « tributs » s’affrontent à mort, jusqu'à ce qu’il y ait un seul survivant : le vainqueur. Afin d’éviter à sa petite sœur de participer à ces jeux, Katniss se porte volontaire et va devoir gagner les Hunger Games ou mourir devant des millions de téléspectateurs …

« Hunger Games » a tout d’un bon teenage-movie : un univers futuriste très intéressant, des personnages attachants et mystérieux, et une bonne dose d’action et de romance. Jennifer Lawrence porte le film sur ses épaules et nous prouve qu’elle n’a pas fini de nous surprendre avec des rôles à chaque fois différents. La performance de Woody Harrelson, dans le rôle du mentor de Katniss : Haymitch, est tout aussi remarquable. Quand au reste du casting il est fait de jeunes acteurs qui ont encore tout à prouver, comme Liam Hemsworth ou Josh Hutcherson, et d’acteurs plus confirmés, comme Stanley Tucci, Toby Jones ou encore Donald Sutherland, qui eux n’ont plus rien à prouver mais qui donnent à « Hunger Games » une certaine crédibilité. Le gros point fort de « Hunger Games » reste sa critique du monde de la téléréalité, qui est justement (trop ?) plébiscité par les jeunes. Toute la première partie du film nous montre l’envers du décor de cette téléréalité, pour nous amener, avec la deuxième partie, au jeu en lui-même où l’on découvre que tout y est déjà programmé. Une critique sur la téléréalité qui devrait en faire réfléchir plus d’un. Mais le plus gros problème, pour adapter ce roman, était de savoir comment traiter la violence très présente dans le livre. Gary Ross fait le choix d’atténuer cette violence, sans pour autant la retirer complètement, afin que le film puisse être vu du plus grand nombre. C’est peut être le seul défaut du film : avoir fait passer la classification du film avant le film en lui-même. Certains chercheront à comparer « Hunger Games » et « Battle Royale » de Kinji Fukasaku, où il y a aussi cette idée de combat à mort jusqu’au dernier, mais la ressemblance s’arrête là. Les deux heures et vingt-deux minutes du film passent à une vitesse folle. J’ai hâte de voir la suite !

Gary Ross a réussi, avec « Hunger Games », un très bon teenage-movie tout en restant fidèle au roman. La suite des aventures de Katniss Everdeen arrivera le 27 novembre 2013. En attendant, vous pouvez (re)voir « Hunger Games » en DVD !

Hunger Games. De Gary Ross. Avec Jennifer Lawrence, Josh Hutcherson, Liam Hemsworth, Woody Harrelson, Lenny Kravitz, Elizabeth Banks, Stanley Tucci, Donald Sutherland, ...

Sortie DVD le 18 août 2012.

                                          Hunger Games

11 août 2012

"Abraham Lincoln, chasseur de vampires"

L’un est connu pour avoir réalisé le film « Wanted : choisis ton destin », l’autre pour être l’un des réalisateurs le plus original et convoité d’Hollywood. L’un s’appelle Timur Bekmambetov, l’autre se nomme Tim Burton. C’est autour d’un livre au succès colossal, « Abraham Lincoln, chasseur de vampires » qu’ils se mettent à collaborer ensemble. Le premier comme réalisateur, le deuxième comme producteur. Quand au scénario du film, c’est Seth Grahame-Smith, l’auteur du livre, qui s’en charge. Le film, qui garda le même nom que le bouquin, sortait dans nos salles le 8 août 2012.

Des vampires ont tués la mère d’Abraham Lincoln, alors qu’il n’était qu’un enfant. Depuis, il consacre une haine féroce envers ces êtres de la nuit. Un soir, il fait la connaissance d’un chasseur de vampires qui va lui apprendre les ficelles du métier. Abraham va alors devenir à son tour chasseur de vampires et est prêt à venger la mort de sa mère …

Et voilà, encore un film qui veut réécrire l’Histoire avec un grand « H ». Ici, on nous apprend qu’avant d’être le seizième président des Etats-Unis d’Amérique, Abraham Lincoln chassait les vampires. Jouant la carte du cours d’Histoire, « Abraham Lincoln, chasseur de vampires » aurait été meilleur (en même temps ce n’est pas difficile) en jouant la carte de l’autodérision et du second degré. Car à aucun moment, on ne croit à cette histoire débile (faut dire ce qui est) et insensé, qui transforme la Guerre de Sécession en guerre vampirique. On pourrait croire que le visuel et les effets spéciaux feraient pencher la balance en faveur du film, hélas ce n’est pas le cas. Les effets spéciaux sont d’une médiocrité affligeante. Même si, pour le coup, on a le droit à de vrais vampires (prend ça dans la face « Twilight !), les scènes d’actions sont plates et navrantes. La reconstitution de la Guerre de Sécession m’a plus fait penser à la publicité pour le dernier Assassin’s Creed plutôt qu’à une scène de cinéma. Quand à la 3D, je ne peux pas dire qu’elle soit d’une utilité primordiale. Benjamin Walker, qui joue le futur président des Etats-Unis, peine à convaincre, la faute à des dialogues niais et des scènes bourrées de clichés où les acteurs sur-jouent. Dominic Cooper, qui commence à se faire une place à Hollywood, n’arrive pas, malgré sa classe incontestable, à faire décoller le film. J’avais hâte que ça se termine …

« Abraham Lincoln, chasseur de vampires » ressemble plus à une blague. J’espérais, qu’à la fin, il y ait un message du genre : « Vous y avait vraiment cru ?! On vous a bien eu ! ». Mais non, ce film n’est pas une blague pour ceux qui l’ont fait. Dommage, il aurait gagné à être une blague plutôt qu’un film qui se prend au sérieux.

Abraham Lincoln, chasseur de Vampires. De Timur Bekmambetov. Avec Benjamin Walker, Dominic Cooper, Mary Elizabeth Winstead, Rufus Sewell, Jimmi Simpson, …

Sortie le 8 août 2012.

                                     Abraham Lincoln, chasseur de vampires

Publicité
Publicité
1 2 3 4 5 6 7 8 > >>
"Je ne veux parler que de cinéma, pourquoi parler d’autre chose ?"
Publicité
"Je ne veux parler que de cinéma, pourquoi parler d’autre chose ?"
  • Critiques personelles de différents films, à l'affiche dans tous vos cinémas préférés. Pour être au courant des derniers articles mis en ligne sur mon blog, vous pouvez me suivre sur Twitter : @WilliamCinephil
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Archives
Publicité